Rentrée 2008 : Tout est en place... pour la sortie des classes

lundi 1er septembre 2008

Darcos nous l’annonce sans vague ni remous... droit dans ses bottes de Ministre de l’éducation ! Optimiste jusqu’à laisser entendre dans les médias que l’année à venir serait celle de la « revalorisation » des salaires et des conditions de travail des enseignants.

Et pourtant, cette rentrée a le goût amer des rendez-vous ratés tout au long de l’année passée.

L’attaque sans précédent contre le système scolaire de la maternelle à l’université- ficelée dès l’été dernier avec la loi LRU sur l’université- s’est poursuivie tout au long de l’année avec ces derniers jours la publication de la loi restreignant le droit de grève des enseignants du premier
degré.

Ecole = marchandise Elève = coût inutile Enseignant = main d’œuvre corvéable

La volonté de ce gouvernement est de soumettre l’école à la logique libérale du marché. Les enseignants, et les élèves dès le 2 septembre dans les écoles, les collèges, les lycées (puis les universités) seront confrontés :
 aux suppressions de postes à hauteur de 13500 (30000 dans toute la fonction publique) en 2009 ( en sus des 11200 supprimés en cette rentrée)
 à la dégradation des conditions d’enseignement.

Dans le premier degré : emploi du temps amputé de 2h avec un programme soi-disant allégé, en réalité appauvri, réactionnaire et vidé de toute innovation pédagogique ; augmentation des effectifs ; stigmatisation des élèves en difficulté gavés d’heures en plus (heures de « soutien », stages de « remédiation ») ; destruction du réseau d’aide et des personnels spécialisés ; renforcement de la hiérarchie.

Dans le second degré : heures sup’ imposées pour remplacer les postes supprimés ; effectifs par classe en hausse ; suppression d’options « non rentables » ; disparition d’un bon nombre de BEP. Et ce n’est pas fini puisque la réforme des lycées est sur les rails. Dans l’enseignement supérieur, le marché des universités est désormais ouvert, les présidents nouvellement élus commencent à exercer un pouvoir sans partage et les frais universitaires augmentent !

Sud éducation entend poursuivre sa stratégie d’unité pour favoriser la construction de la mobilisation mais il n’est pas question de leurrer les personnels de l’éducation nationale : ce n’est pas le rôle d’un syndicat de décider pour les personnels quand et comment il faut se mobiliser ! On l’a vu cette année avec le nombre important de journées de grève peu suivies (jours de grève concurrents, mots d’ordre confus).

Une journée d’action le 11 septembre a été décidée par l’intersyndicale de l’éducation. Les modalités dans le département sont encore à définir. En tout état de cause, Sud éducation tient à réaffirmer la nécessité pour les personnels de s’auto-organiser en collectifs, assemblées
générales le plus rapidement possible pour faire barrage à la casse de l’école.


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