Contre le sexisme et les violences faites aux femmes !

jeudi 22 novembre 2018

Les violences faites aux femmes sont un phénomène social massif et mondial. Elles sont multiples et sont exercées dans toutes les sphères de la société (privé comme publique) et dans tous les milieux sociaux. Elles peuvent être physiques, économiques, administratives,
psychologiques et/ou verbales. Elles ont définies notamment les violences au sein du couple, les mutilations sexuelles féminines, le viol et autres violences sexuelles, les violences au travail, la prostitution et l’exploitation sexuelle, la lesbophobie, biphobie et transphobie, et l’esclavage moderne.

Malgré le mythe de l’école « sanctuaire », les discriminations sexistes et les violences faites aux femmes y sont communes, courantes, voire instituées. Les agressions sexistes physiques et verbales existent bien évidemment à l’école comme ailleurs. Et le système scolaire perpétue ces violences de genre.

Lutter contre les stéréotypes sexistes

L’éducation proposée aux élèves véhicule l’invisibilisation et l’infériorisation des femmes, et de ce fait les enferme dans des rôles en fonction de leur genre. Cela a des conséquences sur le cours de leur vie entière et entrave leur épanouissement en donnant des images de femmes moins pensantes, moins agissantes, moins capables que les hommes. Dans les fait,
l’orientation des élèves est conditionnée par leur genre. Il y a 12,2 % de filles dans les bac pro spécialités de la production, contre 63,6 % dans les bac pro spécialités des services.

Des discriminations qui touchent les personnels

De plus, les travailleuses de l’Education Nationale subissent aussi le sexisme de l’institution dans leurs conditions de travail et dans leur carrière. Seulement 3 % des hommes sont à temps partiel alors que 12 % des femmes le sont avec des conséquences sur la
rémunération et les évolutions de carrière.
Dans la fonction publique, les femmes sont payées 18% de moins que les hommes.
En 2006, 80 % des enseignant-es du primaire sont des femmes alors que dans les universités, elles ne sont que 35 %.

On constate, parmi les agents-es, une répartition du travail sexuée : aux hommes les postes de techniciens et de chefs cuisine, aux femmes les tâches dites polyvalentes (nettoyage ou service des repas).

Au boulot !!


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