Rassemblons nous jeudi 3 octobre, 17h devant l’Inspection académique, à Brest, et Quimper
Le décès de notre collègue Christine Renon, « directrice épuisée » de l’école Méhul à Pantin (93), a secoué toute la profession. Christine donnait toute sa vie à son école ; elle s’y est aussi donné la mort. Ses lettres sont hélas très claires, trop claires, sur les responsabilités d’une institution à laquelle elle demande simplement de « ne pas salir son nom ».
Au vu des conditions et de la charge de travail qui pesaient sur notre collègue, une alerte sociale a été déclenchée par l’intersyndicale de Seine Saint Denis. Les responsabilités de l’institution doivent être établies, des mesures doivent être prises au plus vite.
Un CHSCT extraordinaire est convoqué ce jeudi 3 octobre à la DSDEN 93 à Bobigny. La très large intersyndicale du 93, allant de la CNT au SGEN en passant par la CGT, la FSU, FO, SUD ou encore l’Unsa, appelle à la grève ce jour.
Dans le Finistère, nous proposons de se rassembler à 17h
devant l’inspection académique à Quimper (cité administrative),
et à Brest devant l’antenne brestoise de l’IA (début de la rue Yves Collet)
Les équipes peuvent aussi se servir du RSST (registre sécurité et santé au travail) en faisant remonter une fiche collective par école ou des fiches individuelles. L’administration n’aura pas le choix, elle a obligation de répondre et ne pourra pas minimiser l’ampleur de la colère.
Enfin, l’idée de porter un brassard noir à partir de lundi et tant que la situation n’évolue pas est un moyen symbolique d’action mais permet surtout de rendre visible le problème auprès des partenaires de l’école et des parents.
Ne laissons pas nos hiérarchies étouffer une parole que notre collègue a voulu publique,
et qui dénonce clairement des souffrances et des conditions de travail qu’elle ne pouvait plus tolérer.
Christine Renon, directrice d’école à Pantin (93), s’est suicidée ce week-end sur son lieu de travail. Elle explique son geste dans une lettre qu’elle a rendue publique.
SUD éducation 29 s’autorise à relayer ce courrier suivant sa volonté et celle de sa famille.
