Pour SUD éducation, il ne doit pas y avoir d’ouverture là où les garanties sanitaires ne sont pas données. SUD éducation soutiendra les personnels qui défendront leurs conditions de travail. S’il est constaté que les garanties sanitaires ne sont pas suffisantes, nous défendrons le recours au droit de retrait.
Pour SUD éducation, la priorité est à la préparation de septembre. Un plan d’urgence doit être immédiatement déployé pour compenser les inégalités scolaires qui se sont accrues depuis le 16 mars, et le mois de juin qui s’ouvre doit être consacré à cela. Pour cela, SUD éducation revendique des recrutements de personnels, en augmentant les nombres de postes ouverts aux concours.

D’ici là, nous tenons à faire connaître les conclusions d’une rencontre que nous avons eu entre l’intersyndicale et les responsables de la direction académique du Finistère (cf document en ligne ci joint, dernier paragraphe). N’hésitez pas à vous appuyer sur ces écrits de l’Administration, et à nous contacter en cas de dérive

Sur les pressions exercées par la hiérarchie

« Une vigilance sera portée sur l’absence de pression pouvant être exercée sur les enseignants. Ce message sera porté aux inspecteurs de l’éducation nationale. Il convient au contraire d’exercer auprès des directeurs et des enseignants un rôle d’accompagnement dans un cadre de crise. »

Sur le temps de travail

« Le cumul de l’exercice des fonctions des enseignants en distanciel et en présentiel n’est pas prévu. Il conviendrait qu’au sein des écoles, une répartition des tâches soit effectuée entre les enseignants qui exercent leur travail soit en présentiel, soit en distanciel. Il s’agit en tout état de cause de ne pas alourdir la tâche des enseignants. »

ASA, garde d’enfants

Enfin, tant que le dispositif d’Autorisation spéciale d’absence pour personnes vulnérables ou garde d’enfant à la maison n’a pas été abrogé, il perdure (cf Foire aux questions, document du ministère en ligne)