Si le projet du gouvernement venait à être adopté, nous perdrions :

– 2 ans de notre vie de retraité : départ à 62 au lieu de 60 ans (valeur financière inestimable)
– 1.25 % de notre retraite par trimestre manquant, c’est à dire 5% par an, dans la limite de 25% (pour l’instant). Sachant que depuis la réforme FILLON de 2003, il faut cotiser 41.5 années, qu’un prof commence rarement à travailler avant 23, voire plus, cela nous mène sans forcer à 65 ans au moins. S’il nous prenait de partir à 62 ans, cela ferait [*15%*] de décote, soit [*300 €*] par mois (sur une retraite de 2000 €). C’est à dire qu’en un an de retraite, on aurait perdu [*3500 €*], l’équivalent d’un bon mois et demi de grève reconductible !

Si tout se passe bien, nous profiterons pendant au moins 10 ans de notre retraite. Le manque à gagner sera donc de [*35 000 €*]. Le placement, pour un Quarantenaire rapporterait donc [*1000%*] sur 20 ans, c’est à dire [*50%*] par an ! Connaissez-vous un banquier qui peut s’aligner ? Certains diront qu’on n’est pas sûrs de gagner même avec une grève reconductible d’un mois et demi. Certes, mais qui peut dire que les fonds de pension qu’il a souscrit lui rapporteront dans 20 ou 30 ans ? Parlez-en aux retraités Américains et Anglais ou à tous les adhérents du feu CREF !