Aujourd’hui, malgré une propagande gouvernementale incessante, les salarié-e-s ont majoritairement compris que la contre-réforme des retraites était fondée sur un vol. C’est parce que les riches ne payent plus pour alimenter les caisses que nous devrions travailler plus pour moins d’argent ! De moins en moins de personnes sont dupes.

Il s’agit maintenant de reprendre l’offensive et de gagner une plus juste répartition des richesses. Il faut regagner ce que les capitalistes nous ont pris.

Après les mobilisations massives du 24 juin, du 7 et du 23 septembre puis du 2 octobre, deux constats s’imposent :

– à chaque fois, la mobilisation s’élargit avec des millions de grévistes et de manifestant-e-s,
– le gouvernement ne lâchera rien tant que nous ne serons pas en capacité de faire perdre de l’argent au patronat, donc de bloquer l’économie.

Seule une grève reconductible fera reculer le gouvernement.

Mais cette grève ne se décrète pas. Elle se construit secteur par secteur, entreprise par entreprise. C’est ce qu’on fait les salarié-e-s et leurs syndicats à la SNCF, la RATP, Total, dans les ports et les transports, à France Télévision, à EDF, à GDF-Suez, à La Poste, à France Telecom ou à l’Équipement. Il ne faut pas laisser seuls ces salarié-e-s, il faut les rejoindre dans la grève reconductible le plus vite possible après le 12 octobre.

Dans l’Éducation nationale, nous pouvons tou-te-s être des artisans de la construction de la grève reconductible :

– en impulsant des réunions sur nos lieux de travail lundi 11 et mardi 12 octobre, avant les manifestations de mardi, 11h. Mettons en débat la question de la reconduction le plus vite possible après le 12.

– en participant massivement aux [*Assemblées générales intersyndicales de jeudi 14 octobre, 18h*], à Brest, Quimper, Morlaix et Quimperlé (les lieux vous seront communiqué ultérieurement)