La retraite régresse, les inégalités s’amplifient ! Il faudra reprendre l’offensive… pour gagner !

Journal de novembre 2010
jeudi 25 novembre 2010

Journal de novembre 2010

Les articles

 [*2nd degré*] : Des réformes pour faire des économies. Quid de la formation des jeunes ?
 [*Mastérisation*] : Réforme de la formation des enseignants stagiaires : Un sacré bazar !
 [*1er degré*] : Rythmes scolaires : Diversion face aux problèmes sociaux
 [*Actualité*] : Sarkozy et les jeunes : combien de divisions ?
 [*Billet d’humeur*] : Monsieur le Président
 [*Personnels*] : Précarité : Nouvelle coupe claire dans le budget de
l’Education Nationale

 [*Actualité*] : Système de Santé : Payer plus pour être soigné moins !
 [*Personnels*] : Vie quotidienne : Une aide aux familles méconnue
 [*Personnels*] : Aller au boulot en transports en commun


L’édito

L’impressionnante mobilisation contre la réforme des
retraites s’est distinguée par sa durée, son unité syndicale,
son ampleur, sa radicalité : le projet Sarkozy-
Woerth-Parisot est largement rejeté au nom d’une
autre répartition des richesses…

L’amplification des mobilisations lors des journées
de grève et de manifestations n’a pas suffi…

23 mars, 27 mai, 24 juin, l’action s’est amplifiée tout au
long des journées de grèves puis avec une nouvelle
vigueur dès la rentrée, 7 et 23 septembre, 2 et 12 octobre.
A chaque journée, pourtant trop éloignée de la précédente,
la mobilisation a pris de l’ampleur, a trouvé un
écho grandissant dans la population. Cette dernière, au
fur et à mesure a pris conscience de l’injustice de cette
contre-réforme, et a soutenu, participé, approuvé et souhaité
des actions, y compris plus radicales. Et bien que
vaincus, nous sortons la tête haute de ce formidable mouvement
social : Sarkozy a perdu la bagarre de l’opinion.

Pour faire céder Sarkozy, les directions syndicales
nationales pouvaient impulser la grève reconductible
pour conduire au blocage du pays !

Depuis le début, Solidaires a expliqué qu’une série de
grèves de 24h ne suffirait pas, qu’il faudrait frapper le
patronat au porte-monnaie, bloquer l’économie. Ce
sentiment a été partagé par de nombreux syndicalistes
CGT, FSU, FO ou CFDTet dans les entreprises. Les travailleurs
des raffineries, du rail, et aussi une partie des
routiers, des fonctionnaires de l’Etat et de l’hospitalière,
des collectivités territoriales, des déchets, de l’énergie,
et encore bien d’autres secteurs… ont reconduit la
grève au-delà des appels aux « temps forts » en espérant
une généralisation. Dans le Finistère, les syndicats
de l’Union SOLIDAIRES ont contribué à la force de la
mobilisation dans les grèves -que nous avons essayé de
reconduire sur nos lieux de travail, les manifestations et
les actions interprofessionnelles de blocage (du dépôt
pétrolier à Brest, des gare Sncf à Quimperlé, Morlaix,
Quimper et Brest, du centre de tri postal à Quimper, de
la voie express à Quimperlé, de l’hypermarché Carrefour
le 11 novembre à Quimper…)

Seuls les salariés peuvent construire sur leur lieu de
travail la grève générale et reconductible à laquelle
nous aspirons. L’intersyndicale n’a pas le pouvoir de la
“décréter”. Mais elle a refusé de l’impulser ou même
de la soutenir au moment où, mi octobre, le gouvernement
accélérait le processus d’adoption de la loi. Seul
Solidaires souhaitait un appel clair et unitaire de l’intersyndicale
à la généralisation à partir du 12 octobre.

Aujourd’hui la loi est adoptée et promulguée.

Elle reste tout autant injuste : elle baisse à nouveau les
pensions, elle amplifie les inégalités et frappe plus
durement les plus précaires. Les retraites sont attaquées,
à la fois, pour plaire aux marchés financiers voulant
la preuve que la rigueur sévit en France, et pour inciter
fortement, voire obliger, ceux qui le peuvent à verser
aux fonds de pensions. L’affairisme continue de régner,
comme l’illustrent le feuilleton Woerth Bettencourt et la
loi votée offrant des milliards aux fonds de pension qui
se trouvent être gérés par le frère de Sarkozy…

D’autres projets de mesures anti-sociales vont suivre

Il faudra relancer la mobilisation en organisant unitairement
des interventions offensives. Il faut préparer
le nécessaire affrontement central avec le gouvernement
et le Medef. Ce que nous venons de vivre, avec des
millions de travailleurs de ce pays, nous conforte dans l’idée
que face à Sarkozy, son gouvernement et le Medef,
il faudra construire la grève générale pour gagner. Ce
n’est pas un voeu pieux, ce peut être le projet d’un véritable
syndicalisme de lutte et de confrontation sociale.


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