Dès l’annonce du projet de réforme des retraites de 2019, nous avons multiplié les
explications et analyses du pourquoi et du comment de cette retraite à points. Avec nos camarades de SOLIDAIRES nous avons organisé des stages syndicaux, multiplié les initiatives unitaires (meeting, diffusion de tracts à la population, intervention
dans les médias).

Le 5 décembre 2019, et les semaines suivantes

Quand la grève est arrivée le 5 décembre 2019, nous avons travaillé à son caractère massif, à sa reconduction, au soutien du secteur le plus mobilisé, la SNCF, à l’entrée de toujours plus de salarié.es dans la grève (diffusion de tracts sur les ronds points, tôt le matin). Nous avons constitué une caisse de grève pour aider les collègues aux salaires les plus bas à rester dans la grève. Nous avons, dans l’unité, gagné la bataille de l’opinion contre une réforme qui visait à réduire les pensions de
toutes et tous.
La durée de la mobilisation, sa détermination et l’arrivée de la pandémie ont obligé le gouvernement à enterrer cette réforme. C’est clairement une victoire des salarié.es mobilisé.es par la grève.

Si Macron remet ça, alors nous aussi

Aujourd’hui, Macron tente de faire croire qu’il a été réélu pour nous faire travailler plus longtemps. Quand la majorité des salariés de 60 ans ne sont plus en situation de travail (maladie, accident du travail, chômage), quand nombre de celles et ceux qui approchent de la retraite ont de plus en plus de mal à terminer, quand des milliers de jeunes diplômés ou non restent sans emploi réel c’est la retraite à
60 ans qu’il faut réinstaurer.
La retraite, nos ancien.nes se sont battu.es pour la gagner ...
Il y a 40 ans, la retraite passait en France de 65 ans à 60 ans. Le pays n’était pas plus riche. La production de richesse est bien plus importante aujourd’hui. La
retraite c’est un choix de société,celui de la redistribution de la richesse produite par le travail.

Nous ne voulons pas travailler plus longtemps !