L’appel à la grève internationale des jeunes pour le climat sera suivi en France par de nombreux rassemblements. La lutte contre le dérèglement climatique ne peut plus attendre, après que les 7 années les plus chaudes jamais enregistrées ont toutes eu lieu depuis 2015 l’année de l’accord de Paris.

Si en France, les étés de canicule, d’incendies se succèdent, et on redoute déjà de manquer d’eau à l’été 2023, les prévisions sont toutes pessimistes sur l’avenir des systèmes d’accès aux besoins essentiels, à la sécurité de l’existence, à l’emploi et à la retraite là où ils existent sur la planète.

Pourtant le gouvernement s’entête à imposer une réforme des retraites qui s’inscrit dans le modèle productiviste du "travailler plus pour produire plus" alors que la catastrophe environnementale devrait nous imposer de réduire nos consommations d’énergies fossiles et de transports.

Le but du gouvernement est de pousser à la retraite par capitalisation adossée aux marchés financiers. Elle est un cadeau aux banques, aux assurances et aux fonds de pension dont les marchés sont dominés par les grandes compagnies gazières et pétrolières qui sont largement responsables de la situation écologique.

Alors que l’Education nationale devrait former les générations qui seront percutées par la crise écologique, elle se contente d’une écologie de vitrine avec une course à l’obtention du label E3D (Ecole/Etablissement en démarche de développement durable). Quels outils cognitifs de plus pour agir et oeuvrer à un monde plus humain ?

La lutte contre la casse des retraites est une lutte pour la justice sociale et environnementale, les personnels de l’Education nationale et des universités ont aussi toute leur place aux côtés de la jeunesse pour une vraie réorientation écologique et sociale de la société.

Rassemblement pour le climat, le 10 mars à partir de 11h30 devant la mairie de Quimper.