Refusons une nouvelle rentrée de regression sociale

Journal de juin 2011
samedi 25 juin 2011

Journal juin 2011

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Edito

Refusons une nouvelle rentrée de régression sociale

Ouvrir des marchés juteux aux milieux
d’affaires, enrichir quelques proches du
pouvoir, maintenir une pression maximale
sur les salaires, casser les positions
statutaires, accroître la précarité, tels
sont les objectifs d’un gouvernement
prêt à tout pour défendre et renforcer sa
politique au service du Medef et des
marchés financiers. Pour les riches, il
vaut bien mieux s’écharper dans un débat sur l’islam et
la laïcité, que de parler justice sociale, répartition des
richesses, ou encore services publics.

Le libéralisme au service des inégalités sociales
et de la casse des statuts

Le pouvoir déroule sa politique de destruction des services
publics et des acquis sociaux. Les 31 600 suppressions
de postes de plus dans la Fonction Publique au
budget 2011, dont 16000 dans l’Éducation Nationale,
les contre réformes des différents secteurs de l’EN et de
la Fonction Publique, l’extension de la précarité, de la
loi mobilité et son décret d’application, la réforme de
l’État et des instances représentatives, le protocole d’accord
de l’ex ministre de la fonction publique G. Tron
qui privilégie l’emploi contractuel en remplacement des
postes statutaires dans la Fonction Publique, sont
autant d’outils pour achever et rendre irréversible le
dépeçage de l’École publique et de l’ensemble de la
Fonction Publique par externalisations successives,
pour subventionner sans limites le privé confessionnel
et patronal ( plus de 4 millions d’euros, soit l’équivalent
de 250 postes postes pris sur l’enveloppe de l’Éducation
Nationale), et pour casser les statuts de fonctionnaires.
16 000 suppressions de postes sont prévues alors que
partout, les manques de personnels sont criants :
manque d’enseignants et d’agents, manque de personnels
administratifs, sociaux et de santé, manque de
remplaçants. Le peu de formation octroyée aux nouveaux
enseignants a été à peine été assuré.

Une politique qui aggrave les inégalités sociales

Cette politique touche au cynisme quand on sait que le
ministère attend pour la rentrée prochaine une augmentation
de la population scolaire.

Cette politique de dégradation des conditions d’étude
aggrave le creusement des inégalités par l’école ellemême.
Comme la casse des services publics fragilise
l’accès aux droits pour les populations les plus fragiles,
la casse de l’École Publique a comme premières victimes
une majorité d’enfants des classes populaires.
Ceux qui opèrent de telles coupes budgétaires n’ignorent
rien de cela. Après le vol de nos retraites, le dépeçage
des services publics est inacceptable. Ne l’acceptons
pas. Ne les laissons pas faire !

Des luttes à amplifier pour gagner

Dès la rentrée, il nous faudra construire dans tous le pays un
véritable rapport de force pour affronter le gouvernement sur
l’ensemble de sa politique anti-éducative.

Refusons une nouvelle rentrée de régression scolaire :
 Arrêt des suppressions de postes et rétablissement de
tous les postes supprimés.
 Abrogation des réformes qui détruisent l’École
Publique
 Arrêt des recrutements de précaires et titularisation
sans condition de concours ou de nationalité des salariés
précaires déjà employés.

D’ici là, SUD éducation vous souhaite à toutes et tous une bonne fin d’année scolaire et de très bonnes vacances !


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