ASEN : contre la dégradation des conditions de travail !

mardi 6 novembre 2007

Le statut des Assistants d’éducation a la particularité de s’être substitué à des emplois statutaires (des contrats de 7 ans pour les MI-SE). C’est un statut de droit public organisant la précarité : contrats moins longs, horaires hebdomadaires plus lourds, paye plus légère et moins de droits à la formation… c’est une véritable dégradation des conditions de travail.

Des milliers de postes de MI-SE disparaissent depuis 2003 à chaque
rentrée. Ils sont remplacés par un peu moins d’Assistants d’Education (ASEN). Ce statut organise la régression sociale en augmentant la précarité dans l’Education Nationale. SUD éducation dénonce ce statut mais défend bien entendu les ASEN. Connaître ses droits est la première défense face à l’arbitraire de l’administration.

Vers encore plus de précarité à la prochaine rentrée ?
Nous craignons dans les semaines et les mois à venir une nouvelle dégradation des conditions de travail des ASEN. A la rentrée des vacances de Toussaint, 6 collèges ZEP du Finistère (Kerhallet, Kéranroux, Kérichen, Max Jacob et 2 collèges REP) doivent mettre en place l’accueil des "orphelins 16/18" : ils doivent assurer un accueil de tous les élèves qui souhaitent rester le soir au collège entre 16h et 18h et organiser études dirigées, activités sportives, culturelles, artistiques.

Proposer aux élèves de rester au collège le soir, pourquoi pas ? Les enseignants sont sollicités pour assurer ces activités Les volontaires seront payés en heures supplémentaires (un peu plus de 30 euros/heure) mais beaucoup d’entre eux déclinent l’invitation : ils sont contre les heures sup’ alors qu’il y a tant de chômeurs, ils ont aussi des charges de familles le soir.
Devant cette pénurie de volontaires, les chefs d’établissements risquent de vouloir imposer cette charge aux personnels ASEN. Ce qui se traduirait par une dégradation supplémentaire de leurs conditions de travail.
D’autant plus que les heures supplémentaires sont interdites pour les ASEN :
 on peut donc leur proposer d’être payés en vacation (au début on leur a parlé de 7,50 euros de l’heure, une misère. On parle aujourd’hui de 11 euros nets).
 mais les chefs d’établissement peuvent aussi casser leurs emplois du temps pour les faire commencer plus tard le matin et … finir plus tard le soir. Pire, les ASEN étant annualisés, on peut leur demander de faire jusqu’à 44h/semaine pour assurer le temps de 16h/18h.
La généralisation de ce dispositif étant prévue pour septembre 2008, c’est maintenant qu’il faut s’informer et se mobiliser pour défendre les conditions de travail. En juin prochain, il sera trop tard.

Nous vous proposons de nous réunir le mercredi 14 novembre, à 18h au local de SUD éducation à Brest (2 rue Amiral Nielly, sur le port de commerce, entrée en face de la discothèque " La suite ").


Journal asen novembre 2007

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