Nous ne payerons pas leur crise !

vendredi 16 septembre 2011

journal septembre 2011

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Edito

Nous ne payerons pas leur crise !

Ripaille pour les nantis...

Le gouvernement a décidé un nouveau plan de rigueur. La recette est connue : faire payer les travailleurs/ses et les chômeurs/ses, … pour protéger les patrons, les actionnaires et les banquiers. Il s’agit
de trouver une solution pour que le système économique et politique perdure. Pourtant, le problème de fond est là : le capitalisme induit les inégalités, le pillage des richesses collectives par une minorité et la
destruction de la planète. Le marché n’est pas une force extra-naturelle contre laquelle on ne peut rien, c’est un des outils créés par celles et ceux qui profitent du système et pillent la majorité des Humains et de la
Terre ! La dette publique actuelle est le résultat très direct d’une fiscalité injuste car les « largesses » accordées sur les impôts sont avant tout des
cadeaux aux plus riches. La fraude fiscale des plus grosses sociétés
fait que les entreprises du CAC 40 ne payent en moyenne que 8% d’impôt sur leurs bénéfices, malgré un taux officiel sur les sociétés de 33%. Le Conseil des prélèvements obligatoires établit par ailleurs que le coût
budgétaire annuel des « niches fiscales » au profit des sociétés est de 66 milliards d’euros !

... et régime drastique pour les pauvres

Ces 66 milliard d’euros sont à comparer au plan estival de Fillon qui fait payer aux salarié-e-s 550 millions de Contribution Sociale Généralisée en
plus, 2,2 milliards de plus aux complémentaires santé, 1 milliard supplémentaire de taxes sur le tabac, l’alcool et les boissons sucrées. Un autre partage des richesses est la seule réponse alternative légitime.

Et dans l’Education nationale ?

Dans l’Éducation, les motifs de révolte sont nombreux : suppressions massives de postes, précarisation des personnels, méthodes managériales et pressions hiérarchiques. Tout cela au bénéfice du détournement programmé des missions d’éducation et d’enseignement vers toujours
plus d’évaluations et de soumission aux impératifs du marché, et des intérêts des boites privées.

Face à cela, quelle riposte ?

L’intersyndicale de l’Éducation Nationale appelle, avec SUD éducation, à une journée de grève mardi 27 septembre. Il ne s’agit pour SUD éducation que
d’une première journée, prélude à une mobilisation interprofessionnelle beaucoup plus large. Car il est indispensable de dépasser le cadre de nos écoles et établissements pour espérer établir un rapport de force. Pour gagner !

En grève mardi 27 septembre
Manifestation intersyndicale à 10h30
à Quimper (place de la résistance)
et à Brest (place de la Liberté)


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