Rythmes scolaires. Le projet n’a pas bougé d’un iota : poursuivons la mobilisation. En grève jeudi 28 mars

lundi 18 mars 2013

journal mars 2013

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Edito

Après la très forte mobilisation lors de la grève
nationale du 12 février, le ministre n’a apporté
aucune réponse aux personnels. Il a pris ainsi la
responsabilité d’aboutir à une situation de blocage
dans le premier degré.

Lors du Comité technique ministériel, cette
réforme n’a reçu l’approbation d’aucune organisation
syndicale. Le ministre doit rediscuter avec
les personnels et leurs organisations syndicales
dans les plus brefs délais. Pour cela, il doit abroger
le décret sur les rythmes scolaires et mettre en
chantier un autre projet qui réponde aux besoins
des élèves et aux revendications des personnels.
Le décret Peillon, s’il était mis en oeuvre, n’apporterait
aucune amélioration significative pour
les élèves et dégraderait un peu plus les conditions
de travail des personnels. C’est maintenant
qu’il faut amplifier le rapport de force.

Sur les rythmes, les mairies ont jusqu’au 30 mars
pour se prononcer : la grande majorité d’entre
elles refuseront de la mettre en oeuvre à la rentrée
prochaine. Il faut enfoncer le clou avant le
30 mars, faire monter la pression sur les mairies
et sur le gouvernement, pour obtenir l’abrogation
d’un décret très largement rejeté.

Une loi d’orientation sur l’école, il n’y en a que
tous les 10 ou 15 ans : en acceptant cette loi à la
fois insuffisante et porteuse de régressions, nous
accepterions durablement un service public d’éducation
dégradé et démantelé. C’est maintenant,
pendant que la loi d’orientation est en discussion,
qu’il faut créer les conditions pour une
réorientation radicale des politiques scolaires. Le
projet de loi ne répondant pas aux besoins, le
préalable est son retrait, pour que les personnels
puissent enfin être entendus.

C’est par la grève qu’il faut poursuivre la lutte

SUD éducation continuera à tout faire dans les
jours qui viennent pour que l’appel à la grève du
28 mars soit lancé dans l’unité la plus large possible
pour porter les revendications des personnels.
A cet effet, nous avons invité l’ensemble des
organisations syndicales qui étaient dans la rue le
12 février à une rencontre intersyndicale dans
nos locaux. C’est par l’unité des personnels et de
leurs organisations que nous pourrons faire reculer
le ministre.

Ce sont les conditions de travail qui sont en
jeu pour les années à venir, celles des élèves
et celles des personnels : ne lâchons rien !


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