La carte scolaire définitive 2013 est tombée. Enfin, nous sortons de la spirale infernale des suppressions de poste puisque depuis 5 ans, chaque rentrée était l’occasion de fermeture de dizaine de postes dans le département.

Pour autant, à la rentrée 2013 , le Finistère ne bénéficiera d’aucun poste supplémentaire. Certes, le département perdrait 200 élèves, mais réparti sur l’ensemble des 500 écoles du département, cela fait moins d’un demi-élève par école !

Face à cela, les projets du Ministre étaient ambitieux, en particulier pour les quartiers défavorisés : rescolarisation des 2-3 ans, des maîtres supplémentaires dans les écoles. Comment, sans aucun enseignant supplémentaire, l’Éducation nationale va-t-elle pouvoir assurer ces objectifs sans que les classes ne soient encore plus chargées à la rentrée ? Sans que les conditions d’enseignement ne soient encore dégradées ?

Si l’ouverture des postes en bilingue (français breton) est une nouvelle positive, elle se fait trop souvent par transfert de poste au sein de la même école, donc au prix d’une fermeture en monolingue. C’est une politique porteuse de division dans les écoles, entre parents comme entre enseignants de chacune des deux filières.

La dotation académique de zéro postes pour le Finistère ne permet pas d’assurer les besoins dans le département.