TAP sur les bambins

jeudi 3 octobre 2013

La diminution de la journée scolaire est une supercherie : l’enfant passe
plus de temps dans l’école que l’an dernier, le mercredi matin en plus. Sa
journée n’a pas diminué, puisque le temps scolaire récupéré est transféré
le mercredi matin, et remplacé par des TAP (Temps d’Activités
Périscolaires). C’est pour cela que les enfants sont plus fatigués que les
années précédentes. Il faut avoir la mauvaise foi d’un ministre pour le nier.

L’école, source de fatigue

L’objectif d’améliorer les apprentissages est un leurre : le temps scolaire,
même amputé, est fortement générateur de fatigue. Si les enfants s’ennuient,
s’ils ne comprennent rien aux apprentissages scolaires, s’ils rejettent
l’école, ils se fatiguent, et les 45 minutes n’y changent pas grand-chose. Or,
le maintien des programmes indigents de 2008 qui sont toujours autoritairement
imposés, le déni de la pédagogie et l’évaluationnite aigüe sont des facteurs de fatigue considérables, voire plus importants que la fatigue chrono biologique.

L’analyse des activités proposées est édifiante. On semble se satisfaire du
nombre de cases remplies dans les tableaux sans trop se préoccuper ni
du qualitatif, ni des risques de frustration, ni du rapport avec la réussite
scolaire, ni de la fatigue générée par la course contre la montre. Que faire en
45 minutes avec le temps de mise en place d’une activité et du rangement
du matériel ?

On juxtapose des activités en fonction des personnels disponibles, sans rapport
entre elles. Sans souci de continuité sur l’année. L’essentiel est que
les enfants soient occupés, que la DASEN puisse remplir ses tableaux et
que le ministre puisse se frotter les mains.

On se moque des enfants, on les trompe, on les fatigue, on les dégoûte de l’école.


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