Prise de parole SUD Education 29 du 14 novembre 2013

jeudi 14 novembre 2013

Après deux mois de mise en œuvre, le constat est navrant : la réforme des rythmes scolaires ne tient pas ses promesses !

Loin de respecter les rythmes des enfants, elle augmente leur fatigue, mettant en péril leurs apprentissages.

C’est aussi du stress et de la souffrance pour les animateurs et les ATSEM qui essuient les plâtres d’une réforme décidée dans l’urgence, mal préparée par le ministère mais aussi par un certain nombre de communes

Ce stress et cette fatigue sont aussi le lot des enseignants qui subissent la nouvelle organisation de la semaine et de la journée, bousculés et malmenés par la réforme.
Le ministère a courageusement fait endosser le financement de ces temps d’activité périscolaires aux municipalités qui n’avaient rien demandé. L’association des maires de France estime le montant de cette nouvelle charge financière entre 600 et 800 millions d’euros. Au moment même où les communes voient dans cette période de restrictions budgétaires, le montant de leur dotation Etat baisser de 840 millions d’euros. De qui se moque-t-on ?

Commune riche contre commune pauvre, commune urbaine disposant d’un fort tissu associatif contre commune rurale, priorité des politiques municipales... : cette réforme va générer de très fortes inégalités territoriales dans l’offre éducative.
 Ce n’est plus l’Ecole laïque parce qu’il n’y pas de garantie que des associations confessionnelles n’interviennent pas sur les temps de TAP.
 Ce n’est plus l’Ecole gratuite parce qu’il n’y a aucune garantie dans les années à venir que les TAP restent gratuits.
 Ce n’est plus l’école de la République, ou chaque enfant, dans quelque commune ou il réside, pouvait prétendre à un enseignement de qualité égale.

À Sud Éducation,

Nous voulons que l’égalité « républicaine » soit assurée, que tous les élèves puissent bénéficier gratuitement de la même qualité de formation. Un encadrement national des activités périscolaires est nécessaire.

Nous exigeons que la laïcité soit garantie dans les écoles.

Nous refusons la précarisation des emplois et nous voulons des personnels formés et des emplois statutaires.

Nous voulons le retrait de la réforme Peillon,
nous voulons des rythmes respectueux des enfants et des personnels,
nous voulons des postes en nombre suffisant (et ras le bol des classes surchargées).

Enseignants, personnels ATSEM, animateurs, c’est tous ensemble que nous voulons du changement, maintenant !


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