L’austérité, c’est maintenant ! Jeudi 15 mai, en grève pour nos salaires !

jeudi 15 mai 2014

Journal mai 2014

Les articles

 [*Société*] : TAFTA : Services publics en danger de mort !
 [*Réforme des rythmes*] : Peillon, l’échec !
 [*1er degré*] : P.E remplaçants et en postes fractionnés : Non à l’annualisation du temps de travail !


Edito

Notre pouvoir d’achat ne cesse de diminuer, tandis que les loyers, le transport, l’énergie, les prix ne cessent d’augmenter. Les cotisations sociales augmentent, le salaire net diminue ; mais la carrière s’allonge et la protection sociale se réduit. Les inégalités salariales et de carrière s’accroissent entre les personnels.

Pour une juste répartition des fruits du travail !

Le salaire réel des fonctionnaires (et donc leur pouvoir d’achat) n’a cessé de baisser depuis plusieurs années ; alors que nos salaires ont augmenté de 6,5% en 10 ans, l’inflation a augmenté de 14,7% ! Et depuis 2010, le point d’indice est gelé… et ce jusqu’en 2017 !!! L’inflation continuera donc de grignoter notre pouvoir d’achat. D’autant que les cotisations
sociales ont augmenté, sans bénéfice pour le salarié : dégradation de la couverture maladie, recul de l’âge de la retraite, et bientôt baisse des prestations familiales.
Dans le même temps, chaque année, 30 milliards d’euros d’exonération de cotisations
sociales sont généreusement offerts aux patrons.

Un cadeau de 30 millards d’euros !

Avec 30 milliards d’euros, on assure les salaires d’un million de fonctionnaires titulaires. 30
milliards d’euros de cadeau au patronat, c’est un million de fonctionnaires en moins, mais du
chômage en plus ; 30 milliards d’euros que le patronat met dans sa poche, c’est la disparition
d’hôpitaux, de tribunaux, de filières d’enseignement, de classes, de douaniers, de pompiers….
30 milliards d’euros pour les patrons, c’est les déficits des caisses maladie, chômage, retraite,
famille… Ces 30 milliards d’euros, c’est le fruit du travail des salariés qui s’envole au profit de la spéculation, de la cagnotte privée d’une minorité de nantis. Voilà pourquoi nous revendiquons l’augmentation des salaires : ce n’est que le juste rattrapage de 10 ans de vol !

Comment revendiquer une augmentation juste des salaires ?

Le salaire de base rémunère le travail, il représente son prix, avant prélèvement des cotisations sociales, sans les primes et autres majorations. Le salaire de base est le résultat
d’un produit mathématique. A chaque fonctionnaire est attribué un indice majoré en fonction de son grade et de son échelon.

Voyons cela de plus près.
Cet indice est multiplié par sa valeur : 4,63 euros mensuels depuis juillet 2010.
Salaire mensuel de base = (indice majoré) x (valeur du point d’indice)
L’augmentation peut peser sur l’un ou l’autre des deux facteurs du produit. Mais selon le choix politique qui est fait, les effets ne sont pas les mêmes ! Si l’on augmente la valeur du point d’indice, on a une augmentation en pourcentage : les petits salaires augmentent moins que les hauts salaires, creusant les inégalités salariales entre les personnels.
En 1996, la différence de salaire mensuel entre un certifié débutant et un agrégé au 11ème
échelon était de 1469 euros (9635 francs) ; en 2012, cette différence était de 1801 euros.
Voilà ce que crée l’augmentation du point d’indice. C’est le choix de tous les gouvernements :
creuser les inégalités et diviser les personnels. Ce n’est pas le notre.

Augmenter les salaires en réduisant les inégalités salariales, c’est possible !

SUD éducation revendique une augmentation de l’indice majoré pour tous : une grosse augmentation pour les premiers échelons, et une plus petite pour les hauts échelons. Chaque
échelon voit son salaire augmenter proportionnellement et les inégalités diminuent.
Et parce que l’évolution de la carrière et donc du salaire dépend d’un système de progression d’échelon opaque, de plus en plus au mérite, nous demandons aussi une grille de promotion claire, au meilleur rythme pour toutes et tous (celui de l’actuel grand choix) et la suppression de la hors classe, remplacée par un douzième échelon.


 Pour une augmentation égalitaire des salaires
 Pour un rattrapage immédiat des niveaux de salaires
 Pour un juste partage des richesses
 Contre la politique d’austérité décrétée par le gouvernement Valls

Tou-te-s en grève le 15 mai !


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