À la fin du mois de mai, des réunions d’information portant sur la mise en place des groupes de niveau seront organisées dans le département. Chaque chef∙fe d’établissement doit donc, en concertation théorique avec les équipes de français et de mathématiques, désigner les collègues qui seront amené∙es à y participer.
Cette réforme dite du « choc des savoirs » est délétère puisque son inefficacité pédagogique est démontrée, qu’elle aggrave les inégalités sociales et stigmatise les élèves à besoins particuliers mais aussi puisqu’elle acte la destruction du collège unique (perte d’heures tant pour les options que pour les dispositifs d’aide et les dédoublements, la fin des projets devenus impossible à coordonner, la fin du suivi des élèves par l’atomisation du groupe classe…).
Enfin, cette réforme participera évidemment à la dégradation de nos conditions de travail par la contrainte d’emploi du temps en barrettes, dégradés pour tou∙tes les collègues, la banalisation des services partagés pour les titulaires, la multiplication de conflits avec les familles…
Comment marquer notre opposition à leur mise en œuvre ?
D’abord en communiquant aux organisations syndicales les lieux et les dates des dites réunions, dès qu’elles vous seront annoncées.
Pour celles et ceux qui seraient amené∙es à y participer, par la lecture d’une déclaration s’opposant à la réforme avant de quitter collectivement la réunion.
Par l’organisation de rassemblements sur les lieux de ces réunions permettant de marquer un soutien marqué aux collègues qui y signifieront leur opposition à la réforme.
Et ensuite ?
Quelques idées, déjà mises en place dans certains établissements :
– Affecter un coefficient 0 aux notes saisies
– Occuper les collèges, et prévenir la presse
– Réexpliquer la réforme et ses conséquences aux parents, et les inciter à communiquer et se mobiliser
– Prendre contact avec les collègues des autres établissements mais aussi des écoles primaires du secteur
– Prendre contact avec les élus
– Organiser un déplacement collectif à Quimper, Rennes, Paris ?
– Construire un mouvement de grève autour du DNB pour entraver son bon fonctionnement
