Alors que l’Éducation nationale prépare la rentrée 2015, les mauvaises nouvelles s’accumulent.

​​La liste des établissements victimes de suppression de postes d’ASEN - les surveillants - vient de tomber comme un couperet. Perdent des postes les lycées Chaptal à Quimper (2 postes), Vauban à Brest (1 poste), Pont de Buis, Dupuy de Lôme (Brest), Plouhinec, Morlaix et Carhaix (un demi poste).

Comment ne pas voir là une volonté de cibler les établissements technologiques et professionnels du Finistère ?

Les lycées Brizeux à Quimper et Kérichen à Brest bénéficient quant à eux d’une ouverture. Nous ne doutons pas que ces lycées généraux en ont aussi besoin. Mais comment peut-on appliquer les mêmes critères d’attribution de poste de surveillants de façon indifférenciée à tous les lycées ? Il y a là une négation des carences éducatives spécifiques que vivent certains jeunes, souvent scolarisés dans l’enseignement professionnel. Ces élèves qui, au vu des difficultés qu’ils rencontrent, ont justement besoin de soutien et d’accompagnement dans leurs apprentissages. Tout cela nécessite des moyens humains, des enseignants, des CPE, des surveillants.

Nous sommes en colère : l’administration de l’Éducation nationale est sourde aux besoins pédagogiques du terrain.

Après la fermeture de classe à Dupuy de Lôme, les pertes de postes de CPE à Vauban et Lesven, ces suppressions de postes de surveillants sont-elles la goutte d’eau qui va mettre le feu aux poudres ?

Pour SUD éducation, seule la mobilisation de tous, enseignants, élèves, parents, pourra la faire reculer dans ses projets nuisibles.