Comme les autres années des centaines de surveillants des collèges et des lycées publics bretons ont été embauchés au 1er septembre par le rectorat de Rennes. Or cette année, aucun n’aura été payé à la fin du mois. Certains le seront peut être en fin de semaine, d’autres la semaine prochaine… ou plus tard !

N’importe quel employeur qui ne paierait pas ses salariés à l’heure se verrait condamné pénalement par le tribunal des prud’hommes, avec dommages et intérêts à la clef pour les frais bancaires occasionnés.

Ce dysfonctionnement au niveau du rectorat est une négation de la réalité de la vie de ces personnels. Souvent issus de classes sociales moins favorisées, c’est un travail que ces jeunes choisissent bien souvent pour financer leurs études. Or, chacun sait combien la période de la rentrée est coûteuse : frais d’installation dans un logement, achat de manuels et de fournitures,... En ne leur versant pas leur dû, l’Éducation nationale prive ces étudiants souvent précaires de bonnes conditions pour réussir leur rentrée, donc leur année d’étude : pour SUD éducation, c’est inacceptable.