La raison avancée par l’administration est la baisse démographique. Mais justement, cette baisse démographique sans réduction de postes aurait enfin permis d’améliorer les conditions de travail des enseignant.e.s, d’enseignement de tous les élèves et pas seulement des CP/CE1 de REP...
On nous sert un discours qui met l’accent sur le suivi et la réussite de chaque élève mais dans les faits on réduit tout ce qui permettrait la mise en place de ces intentions… Or, les premières victimes de ces classes surchargées sont les élèves en difficulté.
Et ça n’est pas l’ouverture de 3 postes de PIAL - un échelon hiérarchique supplémentaire pour gérer les Aesh - qui vont permettre des inclusions de qualité pour les élèves en situation de handicap mais bien des effectifs réduits dans les classes.
Sans compter les fermetures de classes dans les petites écoles rurales qui, certes, n’ont pas l’étiquette REP mais où parfois les conditions sociales sont aussi difficiles...
Enfin, l’inspection académique prévoit la fermeture de 14 postes de remplaçants ! Dans une département dans lequel le non remplacement des enseignant.e.s absent.e.s est un problème récurrent, ce sont encore des journées de classe de perdues pour les élèves.
Notre département présente 2 caractéristiques : sa ruralité et le bilinguisme. L’un comme l’autre ont un « coût » en terme de postes. Tant que le ministère se refusera à reconnaître ces 2 spécificités en terme de dotation, ce sont les enfants scolarisés dans notre département qui seront pénalisés par des effectifs trop lourds.
En attendant le Comité technique spécial départemental du 9 février, SUD éducation appelle enseignant.e.s et parents à la mobilisation. Faisons entendre notre refus de cette carte scolaire inique d’ici le 9 février !