Depuis plus d’une année, la pandémie liée à la Covid bouleverse la vie, le travail, les libertés individuelles et collectives des populations sur tous les continents.
Depuis le début de la crise sanitaire, des millions de personnes sont confinées. De nombreux pays vivent grâce aux premier·e·s de corvée, aux oublié·e·s, aux invisibles de nos sociétés, qui continuent à travailler.
Les paroles de reconnaissance des gouvernements n’ont pas été suivies d’actes forts. Des semaines à 60 heures de travail, la perte des congés, des jours de repos, le travail dominical étendu, les abus sur le télétravail ne sont pas légitimes et ne peuvent durer ! Ce n’est pas une prime donnée au bon vouloir du patron, ou de l’employeur public, une aide ponctuelle aux plus modestes qui suffiront aux travailleurs.euses : c’est une revalorisation du SMIC et de tous les salaires que nous voulons !
La précarisation des travailleur·euse·s s’est multipliée ces dernières années. Ils et elles payent le prix fort de la situation, et les inégalités sociales explosent. Les femmes ont été les plus durement touchées par le contexte sanitaire, notamment le confinement qui a aggravé les inégalités et les violences à leur encontre. Elles ont télétravaillé en gardant les enfants et en leur faisant la classe dans des espaces souvent restreints. Elles ont continué d’assumer majoritairement les tâches domestiques. Elles ont été les premières sur le front de l’épidémie du fait de leur prédominance dans les métiers de la santé et ceux dit essentiels, mais précarisés.
Le 1er mai doit permettre à chacun et chacune de s’emparer de ces revendications, et de les rendre visibles. Nous ne paierons pas la crise générée par des choix politiques d’un système capitaliste mortifère. D’autres choix sont possibles !