Le projet de modifications de la carte scolaire du Finistère 2009/2010 est désormais connu : 31,5 ouvertures pour 62 fermetures.
Sur le terrain, ce seront des classes de plus en plus chargées, une attaque frontale contre scolarisation des 2 ans (scolarisation qui bénéficie entre autres aux classes sociales défavorisées), des postes supprimés auprès des élèves en difficultés, handicapés et dans les hôpitaux. Il ne fait pas bon être un élève un peu différent en 2009 dans le système scolaire. Quelle injustice !
La grève historique du 29 janvier, dans l’Education nationale en particulier, a pourtant montré que le mécontentement est général. C’est aussi le sens du gel de l’aide personnalisée depuis début janvier, du refus de passer les évaluations CM2 ou de remonter les résultats, des nuits des écoles... Mais le gouvernement veut « tenir le cap », le cap de la casse du service public, ce même service public qui est porteur de réduction des inégalités, d‘aménagement du territoire.
Nous n’acceptons pas la suppression de 13 500 de postes d’enseignants : l’école subit des choix économiques et comptables depuis la maternelle jusqu’à l’université.
Nous n’acceptons pas le calendrier dicté par l’Inspectrice d’académie : le projet de carte scolaire est diffusé la veille des vacances et le Comité Technique Paritaire qui doit l’entériner est convoqué pour le mardi 24 février, le lendemain de la rentrée. Sans doute s’agit-il de ne pas laisser le temps aux écoles de se mobiliser !
