Postes, conditions de travail, moyens… 2012, la pire des rentrées

vendredi 7 septembre 2012

journal septembre 2012

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Edito

La rentrée des classes de septembre
2012 est la pire des rentrées parce que
13000 postes supplémentaires sont
supprimés. Ces 13000 postes viennent
s’ajouter aux 60.000 suppressions des
5 années précédentes, alors que la rentrée
2011 s’était déjà faite dans des
conditions déplorables. Le millier
d’enseignant-e-s dont le nouveau gouvernement a
annulé la suppression ne peut le masquer. Des classes
encore plus nombreuses. Des options et des filières
inaccessibles. Des conditions de travail dégradées
pour tou-te-s, élèves et personnels.

Et 2012 sera encore une année noire pour les nouvelles
enseignantes et les nouveaux enseignants. Les stagiaires
seront encore quasiment à plein temps en
responsabilité devant les élèves, sans formation professionnelle.

La faute à Sarkozy… mais pas seulement

Bien entendu, cette rentrée est d’abord celle qui a été
voulue par Sarkozy/Fillon/Chatel. Mais le gouvernement
Hollande/Ayrault/Peillon a choisi de la laisser
quasiment telle quelle, en ne proposant que des aménagements
à la marge, là où un véritable plan d’urgence
était nécessaire…. et assez facilement possible,
avec un peu de volonté politique :
 Personne ne nous fera croire qu’il n’était pas possible
de recréer immédiatement des milliers de postes,
en commençant par titulariser les précaires.
 Après que le Conseil d’État a annulé au 31 juillet
2012 le cahier des charges de la formation des professeurs
et des CPE, il était tout à fait possible d’améliorer
vraiment les conditions d’entrée dans le métier
des stagiaires. Mais Peillon a décidé cet été de publier
le cahier des charges préparé par Wauquiez et Chatel,
alors que ce projet avait été unanimement condamné
par le CNESER (le 19 mars) et par le Conseil supérieur
de l’Éducation (le 12 avril).

Demain ça ira mieux ? Ça dépend de nous !

Peillon a justifié l’insuffisance
des mesures
d’urgence par le
lancement d’une
grande consultation
« pour la refondation de l’école ». Pourtant, comme
nous le craignions, l’essentiel des décisions semblent
prises avant même que la consultation ait débuté, et
aucune rupture avec le démantèlement libéral du service
public d’éducation ne s’annonce.

SUD éducation continuera de défendre ses revendications
pour une école démocratique, critique et
émancipatrice y compris en étant présent dans la
concertation. Mais pour le service public d’éducation
comme pour l’ensemble des questions qui touchent
au monde du travail, un véritable changement
dépend avant tout de nos mobilisations.


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