Après les succès de la manif du 19 octobre à Paris et celui de la grève du 20 novembre
Faute d’une réponse du ministre à nos revendications, il faudra donner des suites à notre action !
C’est de façon massive et déterminée que les personnels ont répondu présents le 19 octobre à Paris, et de nouveau hier pour l’appel à la grève !
Ces mobilisations constituent un élément important pour construire sur la question scolaire un mouvement qui rassemble au delà des forces syndicales.
Face au pouvoir actuel et à sa politique, SUD éducation s’inscrit dans une stratégie de construction d’un mouvement revendicatif interprofessionnel, avec la perspective d’une grève générale, seule capable de faire plier un gouvernement qui ose tout. En effet, il est temps de sortir des stratégies perdantes du printemps dernier où les journées de grèves se succédèrent sans aucune perspective de généralisation, journées qui n’ont finalement d’autres effets que d’épuiser les personnels mobilisés et de décrédibiliser nos revendications. Un mouvement intersyndical unitaire plus que jamais nécessaire !
Les raisons de se battre sont nombreuses, pour ne pas subir la mise en place d’une école à deux vitesses ou les élèves les plus en difficultés seront les 1ères victimes :
– le gouvernement n’est revenu en rien sur les 13.500 suppressions de postes ;
– le ministre Darcos persiste dans sa décision de liquidation des RASED, des IUFM, dans sa réforme des lycées, dans son bac pro en 3 ans ;
– le droit de grève est toujours remis en cause dans le 1er degré par le « service minimum d’accueil ».
Faute d’une réponse du ministre à nos revendications, la grève d’aujourd’hui doit avoir des suites et nous nous emploierons à les construire.
C’est pourquoi nous avons écrit à toutes les organisations syndicales du département pour leur proposer d’organiser des réunions des personnels, dans la 1ère semaine de décembre, pour discuter tous ensemble des suites à donner à notre mouvement.
A SUD éducation, nous ne serons pas des spectateurs passifs de cette hécatombe ! C’est tous ensemble qu’il faut se mobiliser.
