Certes, le nombre d’élèves scolarisés en primaire va baisser de 845, soit une perte d’environ… un élève par école du département. Le maintien du nombre de postes était l’occasion d’améliorer les conditions d’encadrement et les moyens de remplacement. Mais non !
La rentrée 2018 se fera de nouveau dans un contexte de classes surchargées. On nous sert un discours qui met l’accent sur le suivi et la réussite de chaque élève et dans les faits on réduit tout ce qui permettrait la mise en place de ces intention. Or, les premières victimes de ces classes surchargées sont les élèves en difficulté.
Par ailleurs, le déficit de remplaçants est déjà criant cette année. Sans moyens supplémentaires, la situation ne peut s’améliorer.
Et quand un enseignant absent n’est pas remplacé, ce qui est fréquent aujourd’hui dans le département, ses élèves sont répartis dans les autres classes de l’école. Ayons l’honnêteté de dire que ce sont des journées d’enseignements de perdues pour les enfants qui se retrouvent alors en situation de garderie.
Il est de la responsabilité de l’inspection académique d’assurer le bon fonctionnement du service public d’éducation en faisant en sorte que chaque enfant bénéficie des heures d’enseignant qui lui sont dues !
La carte scolaire qui sera présentée d’ici le CTSD du 13 février par la Directrice académique va inévitablement se traduire dans les écoles par des non ouvertures qui pourtant s’imposent au vu des effectifs, et par des fermetures de classes. Sud éducation soutient les enseignants et parents qui revendiquent des postes et vont se mobiliser d’ici là.