Suite à un problème de contrat dans un établissement brestois, des ASEN (syndiqués ou non) se sont regroupés en collectif pour défendre leur statut.
Ils font le constat que « la fonction d’aide sociale aux étudiants », soi-disant assurée par le statut d’AE, n’a pas grande signification. Les conditions matérielles et psychologiques engendrées par ce nouveau statut rendent au contraire particulièrement difficile la réussite des études pour les étudiants.
Aujourd’hui ils se voient proposer de plus en plus souvent :
– des contrats de 10 mois (non rémunérés pendant les vacances)
– des temps partiels inférieurs à un mi-temps, avec des salaires inférieurs à la moitié d’un SMIC.
– des formations qui se résument en réalité à une inscription à la fac
Le collectif revendique :
– un contrat de 12 mois minimum, pas de contrat en dessous d’un mi-temps
– une formation professionnalisante ; le contrat d’AE ne permet pas actuellement d’accéder à une stabilité professionnelle.
– moins de précarité dans le statut d’AE, renouvellement automatique des contrats
La prochaine réunion aura lieu à la faculté de lettres de Brest, en salle A 009,
le mercredi 25 avril 18h30