Du ras-le-bol au raz-de-marée : dans la rue le 25 !

jeudi 16 mai 2024
par  sudeducation29

Ça craque, ça grince, ça coince, ça grogne, ça rouspète, ça refuse, ça s’indigne, ça tempête…
L’éducation, de la maternelle au doctorat est vent debout contre les attaques de Macron, via Attal via Belloubet, ministre fantoche. Les soutiens à cette révolte viennent de toutes parts (enfin… surtout de la gauche !) : politiques, élu·es, syndicalistes, intellectuel·les… toutes et tous soutiennent enseignant·es et parents d’élèves contre ce projet du gouvernement qui s’entête à l’imposer sans concertation, en se gargarisant de formules creuses : blablabla l’autorité, blablabla les fondamentaux, blablabla la laïcité…

Tri social des élèves (privé favorisé, carte scolaire, parcoursup, groupes de niveaux…), programmes archaïques et réactionnaires (on s’attend au « retour » de l’écriture à la plume ?!?), mesures militaristes (uniforme, entrisme de l’armée dans l’école, SNU), suppressions de postes massives depuis des années et recours de plus en plus important à des salarié·es sans statut, formation initiale et continue indignes et massacrées, salaires sous-évalués, retraites sans cesse reculées, la liste s’allonge chaque jour des attaques contre le service public d’éducation et ses personnels, jusqu’à des poursuites judiciaires contre des syndicalistes !

Quelques réactions :
Grande concertation sur l’autorité : tous les syndicats claquent la porte ! 32 élu·es écologistes signent une tribune « Pour une école émancipatrice, offrant de réelles conditions d’apprentissage à toutes et tous ». Yannick Trigance, conseiller régional, spécialiste des questions d’éducation, signe une tribune « Monsieur le Président, votre école n’est pas la nôtre ! » . Le Conseil National des Universités refuse la nouvelle mouture de la formation initiale. Laurence de Cock, historienne de l’éducation, signe une tribune dénonçant « la réforme la plus régressive qu’ait connu l’Éducation nationale depuis le régime de Vichy ». L’Assemblée Générale des INSPE dénonce une « profonde lassitude des réformes successives de la formation, de la méconnaissance des expertises des collègues formateurs-rices et chercheurs-euses et de l’absence totale de concertation ».

Et les premiers concerné·es, les personnels ?
Les expressions syndicales sont virulentes et très critiques, les salles des personnels grondent, mais concrètement ? Où est le vaste mouvement de protestation que devrait provoquer cette régression sans précédent (succédant à bien d’autres) ? Où sont les enseignant·es ? Dans leurs classes, majoritairement…
Prenons exemple sur nos camarades québecois·es : en 2023, suite à des journées de grève d’un jour, iels lancent un ultimatum pour une grève de trois jours en novembre, qui sans succès, est suivie d’une grève reconductible victorieuse en décembre. Dans ce mouvement social de la fonction publique, le taux de grévistes dans l’éducation frôlait certains jours les 100 % ! Leur exemple est inspirant : pas de victoire des salarié·es sans rapport de force massif et intensif.
Alors… Sortons de nos classes pour les sauver, tabernacle !

Le samedi 25 mai, nous devons TOUTES et TOUS montrer notre ras le bol et notre colère et mettre un frein à ces contre-réformes au goût de naphtaline et aux relents extrêmes droitiers. Nous devons massivement initier dans la rue un front du refus et le poursuivre. Pour nous, pour nos enfants.


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