Depuis le début de la tempête Ciaran, électricien·nes, cheminot·es, agent·es des collectivités locales et plus globalement des services publics sont sur le pont et s’activent sans compter. Alors que plus de 500 000 foyers étaient privés de courant en Bretagne, 1.500 salarié·es d’Enedis étaient mobilisé·es pour parer aux énormes dégâts. Et c’est sans parler des services de météorologie qui ont permis d’anticiper les risques.
Alors que tout le monde est sur le pont, c’est ce moment que choisit le président pour venir faire sa communication dans notre région durement touchée par la tempête. Cela aurait pu être une nouvelle occasion de lui dire tout le bien que l’on pense de sa politique en l’accueillant avec une casserolade, mais nous sommes déjà bien occupé·es alors ce sera pour une prochaine fois.
Si le président se souciait vraiment des agent·es du service public il ne les contraindrait pas à l’accueillir, lui et tout son staff, alors qu’elles et ils ont déjà bien d’autres choses à faire. Celles et ceux qui répondent toujours présents, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, quelles que soient les conditions climatiques, en mettant parfois leur
vie en danger, n’ont vraiment pas besoin d’une visite présidentielle sous le feu des projecteurs. Quelle indécence à venir prendre un bain de foule après la tempête alors que depuis des années il n’a de cesse que de s’attaquer à l’emploi public, au nombre de postes, aux salaires, au statut de fonctionnaire. Solidaires se bat pour qu’à l’avenir le Président Macron mène une politique qui tienne compte des besoins de la population et des conditions de travail des ces femmes et de ces hommes.
C’est dans ces moments où le pays subit le passage de la tempête Ciaran que l’on se souvient que le service public n’a pas de prix. Pour Solidaires, il est absolument nécessaire que demeure et perdure un service public rendu à la population, pour l’intérêt général et sans considération de rentabilité. Dans toutes les régions, son avenir doit être une préoccupation majeure. En travaillant à cet objectif depuis l’Élysée, le Président contribuerait à limiter les émissions de carbone à l’origine du dérèglement climatique et des tempêtes de plus en plus
fréquentes et dévastatrices.
